Sept pays revendiquent à l´heure actuelle une part du territoire Antarctique. Si ces revendications devaient un jour aboutir, tout un chacun pourrait visiter ces mêmes pays en tournant en rond autour du point de partage. Ces demandes territoriales ont cependant été gelées par le Traité sur l´Antarctique en 1961 qui stipule qu´aucune nouvelle demande ne peut plus être émise. Les pays demandeurs à l´heure actuelle sont :
- la France (Terre Adélie, depuis 1924)
- le Chili (Antárctica, depuis 1940)
- l´Argentine (Antártida Argentina, depuis 1943)
- l´Australie (Australian Antarctic Territory, depuis 1933)
- le Royaume-Uni (British Antarctic Territory, depuis 1908)
- la Norvège (Dronning Maud Land, depuis 1939 ; Île Pierre Ier, depuis 1929)
- la Nouvelle-Zélande (Ross Dependency, depuis 1923)
Toutes les revendications se situent en-decà du 60°S qui est la frontière septentrionale du Traité de Antarctique. La zone se situant entre 90°O et 150°O ne fait pas l´objet de revendications, sauf pour l´Île Pierre Ier, la Norvège argumentant que ce territoire est le seul à ne pas être défini juridiquement comme secteur de partage. Le gâteu, le voici :
Cliquer sur la carte pour agrandir.
Ce status quo est maintenu depuis 1961, certains signataires - notamment les USA et l´URSS - ayant cependant émis quelques réserves concernant les restrictions du traité. Ce qui pourrait s´avérer dangereux dans la mesure où certaines revendications territoriales se chevauchent, en particulier entre le Chili, l´Argentine et le Royaume-Uni. Ces deux derniers pays étaient déjà entrés en guerre en 1982 pour la conquête des Îles Malouines (Îles Falklands en anglais), territoire certes non-antarctique, mais à proximité du continent.
Un géostratège brésilien (si, si: géostratège, voir quelques lignes plus loin...), Therezinha de Castro, propose une méthode différente pour appréhender le problème de partage du Pôle Sud, méthode évidemment hautement intéressante pour le Brésil qui ne peut se targuer de revendication territoriale officielle aujourd´hui. Cette méthode - il faut le reconnaître - éliminerait cependant tout danger de chevauchement. À savoir : toutes les nations non latine-américaines renonceraient à leurs revendications et le secteur se situant entre 0°O et 90°O formeraient la base d´une nouvelle répartition entre les pays d´Amérique du Sud, selon le principe de defrontação. Ce partage signifierait un accès à l´Antarctique par mer libre via les voies méridionales. Ceci diminuerait les parts chilienne et argentine, mais octroierait à l´Uruguay, au Pérou et à l´Équateur une part de gâteau – le Brésil venant par la même occasion picorer le plus de miettes.
Paul Youlten a utilisé un principe de "frontalisation" similaire, pas seulement pour l´Amérique Latine, mais bel et bien pour le globe dans sa totalité. Pour plus de détails sur les sources et les méthodes utilisées par Paul Youlten, cf. : http://linksandanchors.wordpress.com/2007/11/07/antartica-dividing-up-the-spoils/. Grâce à la méthode Youlten, pas moins de 47 pays seraient en mesure de revendiquer leur part de glace :
Cliquer sur la carte pour agrandir.
- Aux Amériques : les USA, le Canada, le Mexique, le Guatemala, le Salvador, le Nicaragua, le Costa Rica, Panama, le Pérou, le Chili, l´Argentine, l´Uruguay, le Brésil et le Groenland (qui est un territoire danois, rappelons-le).
- En Afrique: le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Guinée, le Sierra Léone, le Libéria, la Côte d´Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigère, la Guinée Équatoriale, le Gabon, la Namibie, l´Afrique du Sud, le Mozambique, le Kenya, la Somalie et Madagascar.
- En Asie : le Yémen, l´Oman, l´Iran, le Pakistan, l´Inde, le Sri Lanka, le Bangladesh, la Birmanie et l´Indonésie.
- En Océanie : l´Australie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon et la Nouvelle-Zélande.
L´Islande est le seul pays européen ayant un accès direct à l´Antarctique, si l´on excèpte le Royaume-Uni comptant les Îles Malouines et la Géorgie du Sud.
À quand une République Islamique sur glace ?
- la France (Terre Adélie, depuis 1924)
- le Chili (Antárctica, depuis 1940)
- l´Argentine (Antártida Argentina, depuis 1943)
- l´Australie (Australian Antarctic Territory, depuis 1933)
- le Royaume-Uni (British Antarctic Territory, depuis 1908)
- la Norvège (Dronning Maud Land, depuis 1939 ; Île Pierre Ier, depuis 1929)
- la Nouvelle-Zélande (Ross Dependency, depuis 1923)
Toutes les revendications se situent en-decà du 60°S qui est la frontière septentrionale du Traité de Antarctique. La zone se situant entre 90°O et 150°O ne fait pas l´objet de revendications, sauf pour l´Île Pierre Ier, la Norvège argumentant que ce territoire est le seul à ne pas être défini juridiquement comme secteur de partage. Le gâteu, le voici :
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Ce status quo est maintenu depuis 1961, certains signataires - notamment les USA et l´URSS - ayant cependant émis quelques réserves concernant les restrictions du traité. Ce qui pourrait s´avérer dangereux dans la mesure où certaines revendications territoriales se chevauchent, en particulier entre le Chili, l´Argentine et le Royaume-Uni. Ces deux derniers pays étaient déjà entrés en guerre en 1982 pour la conquête des Îles Malouines (Îles Falklands en anglais), territoire certes non-antarctique, mais à proximité du continent.
Un géostratège brésilien (si, si: géostratège, voir quelques lignes plus loin...), Therezinha de Castro, propose une méthode différente pour appréhender le problème de partage du Pôle Sud, méthode évidemment hautement intéressante pour le Brésil qui ne peut se targuer de revendication territoriale officielle aujourd´hui. Cette méthode - il faut le reconnaître - éliminerait cependant tout danger de chevauchement. À savoir : toutes les nations non latine-américaines renonceraient à leurs revendications et le secteur se situant entre 0°O et 90°O formeraient la base d´une nouvelle répartition entre les pays d´Amérique du Sud, selon le principe de defrontação. Ce partage signifierait un accès à l´Antarctique par mer libre via les voies méridionales. Ceci diminuerait les parts chilienne et argentine, mais octroierait à l´Uruguay, au Pérou et à l´Équateur une part de gâteau – le Brésil venant par la même occasion picorer le plus de miettes.
Paul Youlten a utilisé un principe de "frontalisation" similaire, pas seulement pour l´Amérique Latine, mais bel et bien pour le globe dans sa totalité. Pour plus de détails sur les sources et les méthodes utilisées par Paul Youlten, cf. : http://linksandanchors.wordpress.com/2007/11/07/antartica-dividing-up-the-spoils/. Grâce à la méthode Youlten, pas moins de 47 pays seraient en mesure de revendiquer leur part de glace :
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- Aux Amériques : les USA, le Canada, le Mexique, le Guatemala, le Salvador, le Nicaragua, le Costa Rica, Panama, le Pérou, le Chili, l´Argentine, l´Uruguay, le Brésil et le Groenland (qui est un territoire danois, rappelons-le).
- En Afrique: le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Guinée, le Sierra Léone, le Libéria, la Côte d´Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigère, la Guinée Équatoriale, le Gabon, la Namibie, l´Afrique du Sud, le Mozambique, le Kenya, la Somalie et Madagascar.
- En Asie : le Yémen, l´Oman, l´Iran, le Pakistan, l´Inde, le Sri Lanka, le Bangladesh, la Birmanie et l´Indonésie.
- En Océanie : l´Australie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon et la Nouvelle-Zélande.
L´Islande est le seul pays européen ayant un accès direct à l´Antarctique, si l´on excèpte le Royaume-Uni comptant les Îles Malouines et la Géorgie du Sud.
À quand une République Islamique sur glace ?
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