C'est Lenoir

Lenoir, c'est un enfant du rock pour Inrockuptibles. Bernard Lenoir (1945) ou le John Peel français, spécialisé dans le rock indépendant. Le concept ? C'est Lenoir ou Black Sessions sur France Inter.

Élevé à Alger, il quitte l'Algérie à l'indépendance pour la Côte d'Azur où il fait tourner les disques dès 1963 au Tam Tam. Il va à Saint Tropez, part pour Milan, revient, monte à Paris. Qui on trouve à Paris ? José Artur. LE José avec un grand P comme Pop-Club ou Pape inégalé des soirées radio à partir de 22h.
Parallèment, Lenoir donne dans la production : Souvenirs, souvenirs qui diffuse que des oldies, Cool consacrée à la musique noire américaine des années 70 et Bananas, première émission dédiée à la world-music. 1978 : présentation de l'émission rock Feedback. Il popularise de nombreux artistes, en programme d'autres et opère un virage très net vers la new-wave dans les années 1980. 18 décembre 1979 : retransmission du concert de Joy Division aux Bains-Douches (dans ma musette, vous casser pas).
Viré de France Inter fin 1984, Lenoir entame une semi-traversée du désert et revient par la grande porte sur Europe 1, inoubliable duo avec Laurence Boccolini entre 88 et 90.On lui propose de réintégrer France Inter en septembre 1990. C'est au lancement du magazine Les Inrockuptibles que l'émission trouve son style de musique pas comme les autres, et son public. C'est Lenoir, tout simplement, et actuellement programmée du lundi au jeudi de 22 à 23h.

Hier soir, je me suis refait mon premier Lenoir en 4 ans. C'était pas de la Black. Non, c'était de la blanche*, et de la bonne.

Allez, à demain.** Caresse et bise à l'œil.

* The Divine Comedy, White Session (07/06/10) et Bang Goes The Knighthood, avec un Neil Hannon, seul au piano et à la guitare.

** Et demain, c'est avec les Cure.