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Route: env. 14 km
En bus depuis Amsterdam via Haarlem arrêt à Halte Bekslaan Vogelenzang (chants des oiseaux). Vogelenzangse duinweg, entrée duinen - petite pause et verre à la Koffiehuis 't Panneland. Pannenlanderweg, le long du Nieuw Kanaal, traversée du Nieuw Kanaal, via le lac Zwanenplassen vers le Lennepkanaal, via Strandweg à travers Astrids Driftje, via Pietjes Zwarteveld, le long du Nieuw Kanaal, en contournant l'île aux oiseaux (Vogeleiland), le long de Museumduin vers Zandvoorter Vlakje, via Ezelenvlak, vers Ezelenberg (montagne de l'âne ?) et de là, le long de Rozenberg (montagne aux roses). Vlooienhoek (le coin aux puces, je n'invente pas) naar de uitgang Zandvoortselaan.
En bus depuis Amsterdam via Haarlem arrêt à Halte Bekslaan Vogelenzang (chants des oiseaux). Vogelenzangse duinweg, entrée duinen - petite pause et verre à la Koffiehuis 't Panneland. Pannenlanderweg, le long du Nieuw Kanaal, traversée du Nieuw Kanaal, via le lac Zwanenplassen vers le Lennepkanaal, via Strandweg à travers Astrids Driftje, via Pietjes Zwarteveld, le long du Nieuw Kanaal, en contournant l'île aux oiseaux (Vogeleiland), le long de Museumduin vers Zandvoorter Vlakje, via Ezelenvlak, vers Ezelenberg (montagne de l'âne ?) et de là, le long de Rozenberg (montagne aux roses). Vlooienhoek (le coin aux puces, je n'invente pas) naar de uitgang Zandvoortselaan.
Parcours avec T. il y a trois semaines d'une partie des 3400 hectares de domaine naturel, comprenant 40 chenaux d'infiltration (infiltratiegeulen), 1 Oranjekom, une armée de 18000 daims européens (darmherten), deux cygnes, 1 petit nacré (suinparelmoervlinder), des pensées de Curtis (duinviooltjes, ou pensées de dunes), 1 renard et des arbres biscornus.
L'Amsterdam Waterleidingduinen est le plus ancien site d'extraction et de purification d'eau potable des dunes. L'activité commence au cours de la seconde moitié du 19ème siècle, l'eau potable de la ville présentant à cette époque une qualité très moyenne. L'eau des dunes, au contraire, était d'une grande pureté (et permit, en autre, de résorber le choléra qui sévissait alors). Pour la santé publique : une bénédiction, pour les dunes : un désastre. L'extraction d'eau s'intensifie et entraîne une baisse importante du niveau des nappes phréatiques, avec pour conséquence un assèchement du sol naturellement humide des dunes. La faune et la flore commence à disparaître, le domaine naturel recule.
Vers 1930, on se rend compte que l'eau des dunes est pratiquement épuisée. En 1940, est conçu un système de filtrage naturel de l'eau par les dunes. Ce procédé dit d'infiltration est mis en place par la ville de Leiden qui utilise l'eau de l'Oude Rijn. Vers 1950, on intensifie l'usage de cette méthode géniale.
L'infiltration fonctionne comme suit : l'eau des rivières est conduites vers les dunes par l'intermédiaire de chenaux d'infiltration. Dans un chenal d'infiltration, l'eau s'infiltre dans les dunes, puis est purifiée naturellement par le sable. À une distance d'environ 30 mètres, l'eau est à nouveau pompée vers la surface. Après une dernière purification, l'eau est totalement propre et potable. Cette technique est appelée infiltration en surface (oppervlakte-infiltratie).
L'infiltration fonctionne comme suit : l'eau des rivières est conduites vers les dunes par l'intermédiaire de chenaux d'infiltration. Dans un chenal d'infiltration, l'eau s'infiltre dans les dunes, puis est purifiée naturellement par le sable. À une distance d'environ 30 mètres, l'eau est à nouveau pompée vers la surface. Après une dernière purification, l'eau est totalement propre et potable. Cette technique est appelée infiltration en surface (oppervlakte-infiltratie).
Avec le recul, il apparaît que l'eau importée reste tout de même impure. Les particules déposées par le sable demeurent et le sol, de plus en plus eutrophe*, est pollué par les produits chimiques. A nouveau, on constate la disparition de nombreuses plantes rares, dont certaines orchidées et parnassies, et les dunes se retrouvent encombrées de nouvelles espèces qui prolifèrent, telles les orties et épilobes. La destruction de grandes surfaces de dunes pour la réalisation des chenaux, canaux et puits représente un autre désavantage de cette technique qui déstructure le sol naturel.
Une nouvelle méthode a donc été développée : l'infiltration en profondeur ou infiltration en grande profondeur. Pour ce faire, l'eau est conduite dans des puits situés à une profondeur variant entre 50 et 70 mètres. Plus loin, l'eau est à nouveau pompée dans des puits de même profondeur (au lieu d'un pompage en surface). La profondeur permet de préserver la surface où la flore et la faune puisent leurs ressources. Cette méthode est plus coûteuse, mais elle est respectueuse de l'environnement et requiert moins de surface naturelle pour la production d'eau. Elle est également applicable à d'autres domaines, par exemple en bordures des dunes. Cette technique est déjà mise en place dans la réserve de dunes de la Hollande septentrionale (Noord-Hollands Duinreservaat), près de Castricum et dans le Meijendel (entre La Haye et Katwijk).
* se dit d'un milieu encombré de matières nutritives en surabondance, ne pouvant être totalement utilisées par le peuplement normal d'un biotope.
Une dernière méthode dite d'infiltration par membrane est en développement et n'utilise, quant à elle, plus du tout les dunes. L'eau des rivières, au préalable purifiée, est filtrée par une grille artificielle dans laquelle se trouvent de minuscules orifices. Seules les molécules d'eau sont en mesure de passer par ces orifices, les impuretés et bactéries sont filtrées. Le désavantage de cette technique est qu'elle requiert beaucoup d'énergie (les panneaux solaires seraient éventuellement une solution à long terme). L'infiltration par membrane permettrait également de mettre en place un recyclage en boucle de l'eau (eaux usées utilisées pour la production d'eau potable).
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