Après Control d'Anton Corbijn et 24 Hour Party People de
Winterbottom, regardé hier le documentaire Joy Division (2007) réalisé
par Grant Gee avec la coopération de l'un des papes de la pop, Jon Savage (mon dieu, vite lire England's Dreaming!).
Outre un ultime et très intéressant témoignage sur le groupe post-punk
de Manchester, le film livre un certain nombre de clips passés à la
télévision à l'époque, des interviews des trois survivants du groupe –
Peter Hook, Stephen Morris, et Bernard Sumner –
ainsi que de Tony Wilson, Peter
Saville, Pete Shelley des Buzzcocks, Paul Morley, Terry Mason, Richard
Boon, Anton Corbijn, et chose plus rare d'Annik Honoré, avec qui Ian
Curtis était lié. Le documentaire recrée par un assemblage
intelligent d'images de Manchester des années 70 et de la Manchester
moderne l'atmosphère d'aliénation urbaine, d'espaces et de
claustrophobie dans laquelle les deux albums de Joy Division –
magistraux et d'une puissance souterraine – furent produits.
"I never thought I would have to do this but once the project was rolling
it was better that they really understood how Ian was: attentive,
emotional, solitary, sick, altruiste, comprehensive, labourous,
talentful. But in daily life he could be humourous, he loved fooling
around. He wasn't gothic at all you know!"
Annick Honnoré.
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