Les cadrans solaires sont l'une des réjouissances des balades dans le Queyras. Ils étaient très répandus de la Renaissance au XIXème siècle et offrent une représentation stylisé du monde. Leur construction exigeait des connaissances techniques spécifiques dans le domaine des mathématiques, même si la fonction horaire était, en fait, secondaire. Car leur usage primaire était social : ils indiquaient le statut et le niveau culturel du propriétaire. La fonction esthétique jouait, du coup, un rôle de premier plan.
On retrouve une forte influence de la décoration italienne qui faisait prévaloir la peinture à fresco des cadrans sur la sculpture. Sur une base de chaux fraîche, on intégrait les éléments du décor à l'aide de pigments naturels. Francesco Zarbula est célèbre dans toutes les Hautes-Alpes, et en particulier dans le Queyras, pour ses cadrans originaux reconnaissables à leurs corbeilles à fleurs et oiseaux.
Ces cadrans muraux se composent d'une aiguille appelée le style dont l'ombre portée indique les heures, elles-mêmes peintes sur le cadran. Un cadran solaire ne peut être lu qu'en présence du soleil : pas tellement un problème dans le Queyras où l'on compte 300 jours d'ensoleillement par an.
Mis à part le cadrage horaire imposé par l'État, le décalage horaire entre le cadran solaire et la montre moderne est lié à la situation du lieu par rapport au méridien de Greenwich : le Queyras se situant à l'est, on gagne une demi-heure. Les cadrans solaires de Saint-Véran ont donc une heure et demie de décalage en été et trente minutes en hiver.
Mis à part le cadrage horaire imposé par l'État, le décalage horaire entre le cadran solaire et la montre moderne est lié à la situation du lieu par rapport au méridien de Greenwich : le Queyras se situant à l'est, on gagne une demi-heure. Les cadrans solaires de Saint-Véran ont donc une heure et demie de décalage en été et trente minutes en hiver.
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