Sidi Larbi Cherkaoui naît en 1976 à Anvers d'une mère flamande et d'un père marocain. Formé d'abod à la danse classique et familier de tous les styles, il poursuit son apprentissage à Bruxelles dans la compagnie de danse moderne P.A.R.T.S d'Anne Teresa De Keersmaeker. C'est là qu'il entre en contact avec les techniques de choréographes tels que William Forsythe, Pina Bausch ou Trisha Brown. Pendant sa formation, il se produit également pour des compagnies de danse hip-hop ou modern jazz.
Sidi Larbi Cherkaoui fait partie de cette génération d'artistes néerlandophones et francophones qui représentent une nouvelle vague dans le milieu de l'art chorégraphique belge et sont très souvent porgrammés aux Pays-Bas. Membre de Les Ballets C de la B (ballets contemporains de Belgique), Cherkaoui y participe en tant que danseur mais également en tant que chorégraphe. Sa première pièce est intitulée Anonymous Society, une comédie musicale sur des chansons de Jacques Brel, pour laquelle il reçoit trois prix internationaux. Sa carrière est lancée, mais il se révèle réellement au grand public en 2000 avec Rien de rien qui l'imposera sur la scène de la danse contemporaine. En janvier 2010, il fonde sa compagnie Eastman, en résidence à la Toneelhuis d'Anvers.
Son travail s'attache aux notions de multiculturalité et de différence. Les créations de Cherkaoui sont presque toujours en relation avec l'exploration de l'identité - culturelle, religieuse, ethnique ou sexuelle. Il est à mon sens un véritable artisan du réalisme magique. Ses spectacles sont prodigieux, d'une très grande beauté.
Quelques pièces marquantes : Rien de Rien (2000, pour Les Ballets C de la B), Tempus Fugit (2004), Zero Degrees (2005, avec Akram Khan), le Boléro de Ravel (2013, commande de l'Opéra de Paris), Dunas (2009, en collaboration avec María Pagés), Babel(Words) (2010), Play (2011, sur une idée de Pina Bausch avec Shantala Shivalingappa, danseuse indienne de kuchipudi), TeZukA (2011, son ode au Japon), etc.
Vu hier 生长genesis, sa nouvelle production en collaboration avec la danseuse et choréographe chinoise Yabin Wang (House Of The Flying Daggers). Musique (live) de Kapsy N'dia, Manjunath 'Manju' B Chandramouli, Barbara 'Basia' Drazkowska, Johnny Lloyd, Kazutomi 'Tsuki' Kozuki.
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