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Le terme Alyscamps, qui signifie Champs Élysées en Provencal, s'applique à toute la nécropole qui s'est développée à l'époque romaine le long de la voie Aurélienne, à l'est de la ville d'Arles. Très vaste jusque dans l'Antiquité, la nécropole est aujourd'hui réduite à une allée de sarcophages. Au Moyen-Âge, il s'agissait pourtant de l'un des plus célèbres cimetières d'Occident.
De nombreuses légendes sont racontées sur le sites des Alsycamps. Sa fondation même est l'objet d'une tradition qui veut que Saint Trophime, présenté comme le premier évêque d'Arles, ait voulu bénir la nécropole. Le Christ serait alors apparu en laissant dans le sol l'empreinte de l'un de ses genoux. A proximité des Alyscamps, on trouve d'ailleurs la chapelle de la Genouillade. Au XIIe siècle, la célébrité de la nécropole fait d'Arles le point de départ de l'un des quatre routes vers Saint-Jacques de Compostelle. À l'extrémité sud-est de la nécropole, est inhumé, sur l'emplacement de l'église Saint-Honorat, le martyr arlésien Genest, un greffier qui avait refusé de signer les condamnations à mort à l'époque des persécutions sous l'Empereur Dèce (250 après J.-C.)
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