Avant-hier, on célébrait la Saint-Martin (sint-maartensfeest), une fête encore très populaire en Europe du Nord et Centrale.
La Saint-Martin est célébrée en souvenir de Martin de Tours et correspond à sa mise au tombeau, le 11 novembre 397. A l'époque où la chrétienté se trouvait encore sous l'influence de l'Empire byzantin, le jour de la Saint-Martin ouvrait la période de carême qui commençait le 11 novembre et s'étendait sur deux semaines. Depuis le Moyen Âge jusqu'aux temps modernes, cette période de carême avait lieu avant Noël. Le jour précédant cette période, on festoyait une dernière fois avant de jeûner, à l'image de ce que l'on avait coutume de faire lors du carnaval. Aujourd'hui encore, le carnaval rhénan est officiellement initiée le 11 novembre. Les Jecke, les bouffons du Carnaval, défilent dans les rue et prennent d'assaut les mairies.
Au passage : le terme de Jecke est d'orrigine yiddish et désignait, de manière péjorative, les immigrants des années 30 qui se rendaient en Palestine ou dans les territoires actuels d'Israël. L'éthymologie du mot n'est pas clarifiée : Jecke pourrait venir de Jacke (allemand: "veste"), terme à partir duquel sont tirées plusieurs explications :
a) La première rapporte que le mot serait né en Palestine en aurait désigné les immigrés allemands comme Jacken(träger) ("porteurs de vestes") car, de part leurs origines et leur activité professionelle antérieure souvent bourgeoise (vêtements corrects), ils continuaient à porter une veste, malgré un climat plus chaud et un travail désormais physique.
b) La seconde explique que la veste aurait été vue comme symbole de l'assimilation à une culture occidentale non-juive, symbole qui les différenciait déjà en Europe des Juifs traditionnels portant le caftan. En allemand, on parle par exemple aussi de Krawattenjude ("Juif à la cravatte") ou Kaftanjude ("Juif au caftan").
c) Une troisième explication ramènerait au diminutif Jekl du prénom Jakob (> Ja[n]kev) par lequel on qualifierait les personnes de stupides. D'ailleurs en hébreu, le mot Jecke (יקה) existe toujours et est utilisé comme acronyme pour parler d'un Juif obtus, qui refuse de comprendre.
a) La première rapporte que le mot serait né en Palestine en aurait désigné les immigrés allemands comme Jacken(träger) ("porteurs de vestes") car, de part leurs origines et leur activité professionelle antérieure souvent bourgeoise (vêtements corrects), ils continuaient à porter une veste, malgré un climat plus chaud et un travail désormais physique.
b) La seconde explique que la veste aurait été vue comme symbole de l'assimilation à une culture occidentale non-juive, symbole qui les différenciait déjà en Europe des Juifs traditionnels portant le caftan. En allemand, on parle par exemple aussi de Krawattenjude ("Juif à la cravatte") ou Kaftanjude ("Juif au caftan").
c) Une troisième explication ramènerait au diminutif Jekl du prénom Jakob (> Ja[n]kev) par lequel on qualifierait les personnes de stupides. D'ailleurs en hébreu, le mot Jecke (יקה) existe toujours et est utilisé comme acronyme pour parler d'un Juif obtus, qui refuse de comprendre.
Dans de nombreuses régions d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse, et des Pays-Bas sont organisées pour la Saint-Martin des retraites aux flambeaux durant lesquelles les enfants sillonnent les rues des villages et des villes avec des lanternes. La plupart du temps, les enfants fabriquent leurs lampions dans les écoles maternelles et primaires. Mercredi, les enfants défilaient dans les rues d'Amsterdam, sonnaient aux portes et chantaient des chansons spécifiques à la fête, En retour, ils reçoivent des bonbons ou mandarines. En Rhénanie existe une patisserie particulière nommée Stutenkerl ou Weckmann : un petit pain sucré aux raisins secs en forme de bonhomme.
Ce jour-là, on avait aussi coutume de manger l'oie de la Saint-Martin, généralement accompagnée de chou rouge et de quenelles.
On raconte que cette tradition trouve son origine dans une légende sur la vie de Martin : en dépit des réserves émises par le clergé et de sa propre volonté, le peuple de Tours réclamait qu'il soit nommé évêque. Comme il menait une vie ascétique et modeste, il se considérait indigne d'un tel honneur et se serait donc caché parmi les oies. Les oies firent cependant un tel vacarme que Martin fut découvert et quand même nommé évêque.
Selon une autre légende, un troupeau d'oies bruyantes se serait introduit dans l'église et aurait interrompu la prédication de l'évêque Martin. Elles auraient été capturées et servi de festin par la suite.
On avance également l'hypothèse historique suivante : le Martinschoß, un vasselage échu le jour de la Saint-Martin à l'époque féodale, en serait l'origine. La Saint-Martin était effectivement le jour de la dîme. Dans le temps, on payait les impôts en nature, incluant les oies, puisque l'hiver approchait et que l'entretien des animaux durant cette période n'était possible qu'à condition que leur nombre reste restreint. C'était aussi la date qui correspondait à la période d'exploitation naturelle et à laquelle commençaient ou terminaient les contrats de travail, les fermages. Les rétributions et intérêts étaient échus. C'est la raison pour laquelle le jour de la Saint-Martin était aussi appelé le jour de payement des intérêts. La dîme était souvent payée sous la forme d'une oie qui fut ainsi qualifiée d'oie de la Saint-Martin.
On raconte que cette tradition trouve son origine dans une légende sur la vie de Martin : en dépit des réserves émises par le clergé et de sa propre volonté, le peuple de Tours réclamait qu'il soit nommé évêque. Comme il menait une vie ascétique et modeste, il se considérait indigne d'un tel honneur et se serait donc caché parmi les oies. Les oies firent cependant un tel vacarme que Martin fut découvert et quand même nommé évêque.
Selon une autre légende, un troupeau d'oies bruyantes se serait introduit dans l'église et aurait interrompu la prédication de l'évêque Martin. Elles auraient été capturées et servi de festin par la suite.
On avance également l'hypothèse historique suivante : le Martinschoß, un vasselage échu le jour de la Saint-Martin à l'époque féodale, en serait l'origine. La Saint-Martin était effectivement le jour de la dîme. Dans le temps, on payait les impôts en nature, incluant les oies, puisque l'hiver approchait et que l'entretien des animaux durant cette période n'était possible qu'à condition que leur nombre reste restreint. C'était aussi la date qui correspondait à la période d'exploitation naturelle et à laquelle commençaient ou terminaient les contrats de travail, les fermages. Les rétributions et intérêts étaient échus. C'est la raison pour laquelle le jour de la Saint-Martin était aussi appelé le jour de payement des intérêts. La dîme était souvent payée sous la forme d'une oie qui fut ainsi qualifiée d'oie de la Saint-Martin.
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