De jour comme de nuit, c’est un festival de fausses paillettes et d'attractions. Onze heures du soir, il fait encore 51°C. La ville est conçue de telle sorte que l'est forcé d'entrer dans les casinos pour passer d'une rue à l'autre. L'illusion commence : tout est faux dans ces centres, on passe du dehors au dedans et vice-versa sans s'en rendre compte. Les rues sont des galeries qui vous mènent à la prochaine attraction, vous ne sortirez pas de ce monde construit pour que vous y restiez. Ce sont des lieux de vie, d'où certains ne sortent jamais et enchaînent les parties de cartes, les soirées au bar ou aux machines à sous. Les plafonds sont des faux cieux si bien faits qu'on croirait être sorti des dédales de salles de jeux. Ce qui met la puce à l'oreille ? Il fait plus chaud dehors, car toutes les salles de casino sont climatisées. En plein désert, on préfère probablement se réfugier à la fraîcheur des machines à sous...
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