Las Vegas, surnommée Sin City, est la ville de tous les excès : des millions de chambres d'hôtels dans des bâtiments à l'architecture farfelue, des centaines de casinos… On y va pour jouer, se marier, divorcer, claquer de l'argent. Ce sont les mormons fondent la ville en 1855, qui devient au début du XXe siècle une bourgade agricole. Grâce aux lois libérales en matière de jeux promulguées par l'État du Nevada, la ville acquiert une renommée mondiale pour ses casinos. En raison de la grande capacité hôtelière de la ville, elle est aussi un endroit de choix pour l'organisation de grands congrès.
Las Vegas n'est pas la capitale du Nevada, mais c'est bien la capitale mondiale du poker, de la roulette, des machines à sous, de l'argent, du luxe, des spectacles, des strip-teases, de l'excès en tous genres. Sur quelques miles sont concentres des dizaines d'hotels-casinos, tous plus délirants les uns que les autres. Il existe une vraie concurrence entre les promoteurs immobiliers qui rivalisent de projets fantasques ou grandioses pour attirer la clientèle. Ici, tout est fait pour vous en mettre plein les yeux. Et ça peut fonctionner – un temps. Une chose me surprend : contrairement à ce à quoi je m'attendais – du luxe à profusion, des attractions impayables, des casinos impénétrables au commun des mortels, Las Vegas est en fait la ville de l'amusement cheap, bon marché. Le raffinement est absent, les couleurs sont criardes, le peu cher vite accessible. Tout est fait pour dépenser de l'argent rapidement, sans se poser beaucoup de questions. C'est la grosse machine à rêves en marche, l'atmosphère est presque bon-enfant. Disneyworld pour adultes.
Articles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire