Vera Molnar naît à Budapest en 1924. Après des études à l’Ecole des beaux-arts de sa ville natale et son installation à Paris en 1947, elle se tourne vers l’abstraction géométrique et se lie avec les artistes qui s’intéressent aux formes élémentaires et à un art fondé sur le choix d’un système. La méthode n’empêchant pas la fantaisie : désordre ou instabilité sont introduits pour faire surgir des événements plastiques singuliers.
Dans le cadre minimal qu’emploie Véra Molnar, la ligne tient une place majeure. Celle-ci prend toutes les directions possibles, court sur le papier, la toile, le mur. Elle est souple, tremblée ou rectiligne, courte ou longue, ténue ou épaisse, elle peut être dessinée au crayon, au pinceau trempé de gouache ou générée par un ordinateur. Elle se métamorphose en lettre, simule une écriture, se concrétise par un fil tendu, se juxtapose sur des papiers déchirés.
Elle devient paysage avec le profil de la montagne Sainte-Victoire, soumis à de multiples variations.
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