Entendre son prénom lui est déjà pénible. Et il sait, d’expérience, que les premiers jours ne seront pas les plus douloureux. Les plus intenses, les plus spectaculaires, sûrement… Mais le pire ne viendrai qu’ensuite, quand la douleur brutale d’être arrachée à une histoire se sera adoucie, laissant place à cette sensation de manquen, familière, cette conscience lucide et insupportable de ce qui est irrémédiablement perdu, emporté…
Virginie Despentes, Bye Bye Blondie, pages 21/22.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire