Il n'est de vraie rencontre que de deux libertés, me semble-t-il. Qu'une femme libre et autonome, qu'un homme libre et autonome aillent l'un à l'autre, non pour tenter de s'absorber dans une fusion ou symbiose infantile qui ne durera qu'un temps, mais pour se donner et ainsi s'enrichir réciproquement : voilà qui mérite d’être appelé amour au sens plein du terme. […] C’est dans cette rencontre de deux libertés qu'il peut y avoir vraie présence à l'autre.
Christophe Baroni, Le grand amour : un mythe ?
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