A l'occasion du concert de Motörhead au Klokgebouw (et il paraît que Mikkey Dee a fait un petit bœuf juste après, à quelques pas de notre hôtel seulement...), visite rapide d'Eindhoven samedi dernier.
Eindhoven est en fait constitutée de cinq villages et une ville. En 1920, la petite ville d'Eindhoven et les villages de Woensel, Strijp, Gestel, Stratum et Tongelre fusionnent pour formet l'agglomération d'Eindhoven telle qu'on la connait désormais. Difficile de tomber sous un quelconque charme, mais il est intéressant de se faire une idée de la ville, même si quelques curiosités seulement retiennent l'attention. Il paraît que les anciens centres des différents villages sont encore très reconnaissables. Personnellement, je ne connais pas assez bien la ville pour pouvoir les localiser clairement, mais il est vrai que le visage de la ville change radicalement quand on passe, par exemple, du centre actuelle au quartier dit "des montagnes" (Bergen). On découvre là un autre type de maisons et de façades, probablement plus anciennes et somme toute assez intéressantes. Pendant la seconde guerre mondiale, le centre d'Eindhoven fut bombardé trois fois (la ville fut libérée lors de l'opération Market Garden en 1944), ce qui explique qu'il ne reste pas grand'chose de son architecture d'origine. Après la seconde mondiale, un plan d'aménagement massif fut lancé, sans vértiable recherche d'une unité architecturale, semble-t-il. Eindhoven donne l'impression d'une ville moderne et prosaïque, échevelue, un peu atone, qui aurait pu faire les choix esthétiques de Rotterdam et ne les a pas faits.
Mais Eindhoven, c'est avant tout la ville de Philips, le fabricant d'électronique mondialement connu, fondé en 1891. Première usine de fabrication d'ampoules lumineuses, la fameuse Philips Gloeilampenfabriekje anno 1891 s'inscrit dans la lignée du développement des lampes tungstène. Au niveau du modèle entreprenarial, Philips fut l'une des sociétés pionnières à mettre en œuvre ce que l'on appelle l'intégration verticale, c'est-à-dire un mode de propriété et de contrôle regroupant sous une seule autorité les divers stades de production et de distribution d'un type de produits ou de services donnés.
Petite balade qui nous a fait passer par la place 18 septemberplein où se trouve le Piazza, un centre commercial grand, moderne, chic et c'est tout, et le bâtiment du Bijenkorf à la très belle facade art déco.
Sur cette place se trouvent les deux embouchures d'un passage piéton sous-terrain très futuriste. Plus loin, la Demer, une rue marchande qui fait l'angle avec la place du marché. Historiquement plus intéressants, les deux bâtiments nommés Witte Dame (La Dame Blanche) et Bruine Heer (Le Monsieur Brun) se font face sur le Emmasingel.
La Witte Dame est un bâtiment d'usine rénové, construit entre 1928 et 1931 par l'achitecte Dirk Roosenburg pour Philips selon les règles stylistiques du mouvement Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité). Philips utilisa dès le départ le bâtiment comme usine de fabrication d'ampoules, mais c'est en 1953 seulement que la bâtisse est peinte en blanc qui devient sa caractéristique. Dans les années 80, Philips délocalisant de plus en plus ses activités, demande l'autorisation de faire démolir la Witte Dame, qui est refusée. Le Bruine Heer, lui, fait officiellement partie du bloc De Admirant. Mis à part les fondations en béton, l'architecture est entièrement conçue comme un puzzle, les différents éléments architecturaux étant des préfabriqués qui s'emboîtent les uns sur les autres pour former les tours.
La Witte Dame est un bâtiment d'usine rénové, construit entre 1928 et 1931 par l'achitecte Dirk Roosenburg pour Philips selon les règles stylistiques du mouvement Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité). Philips utilisa dès le départ le bâtiment comme usine de fabrication d'ampoules, mais c'est en 1953 seulement que la bâtisse est peinte en blanc qui devient sa caractéristique. Dans les années 80, Philips délocalisant de plus en plus ses activités, demande l'autorisation de faire démolir la Witte Dame, qui est refusée. Le Bruine Heer, lui, fait officiellement partie du bloc De Admirant. Mis à part les fondations en béton, l'architecture est entièrement conçue comme un puzzle, les différents éléments architecturaux étant des préfabriqués qui s'emboîtent les uns sur les autres pour former les tours.
Enfin, la Paterskerk et la Sint-Catarinakerk, dédiée à Catherine d'Alexandrie. Cette dernière est l'oeuvre (1861-1867) du fameux Pierre Cuypers. Elle a pour particularité d'avoir deux tours différentes de 73m de hauteur concues sur le modèles du gothisme français, l'une étant la tour masculine (tour de David), l'autre féminine (tour de Marie).
La dernière étape cette balade était consacrée au musée Van Abbenmuseum qui rassemble l'une des plus importantes collections des œuvres d'El Lissitzky, ainsi que de nombreux Picasso, Chagall, Kandinsky, Theo van Doesburg, Mondriaan et Appel. Malhreusement les collection permanente n'était pas accessible, une exposition massive sur Lissitzky étant en préparation pour début décembre. Cela nous donnera l'occasion de revenir...
La dernière étape cette balade était consacrée au musée Van Abbenmuseum qui rassemble l'une des plus importantes collections des œuvres d'El Lissitzky, ainsi que de nombreux Picasso, Chagall, Kandinsky, Theo van Doesburg, Mondriaan et Appel. Malhreusement les collection permanente n'était pas accessible, une exposition massive sur Lissitzky étant en préparation pour début décembre. Cela nous donnera l'occasion de revenir...
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