[...] le spécifique pour guérir un événemet malheureux (les trois quart des événements le sont), c'est une décision ; car elle a pour effet, par un brusque renversement de nos pensées, d'interrompre le flux de celles qui viennent de l'événement passé et dont elles prolongent la vibration, de le briser par un flux inverse de pensées inverses, venu du dehors, de l'avenir. Mais ces pensées nouvelles ne nous sont bienfaisantes [...] quand, du fond de cet avenir, c'est une espérance qu'elles nous apportent.
Proust, Albertine disparue, page 28.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire