Toute la semaine, je me suis demandé si ce serait possible... au programme aujourd'hui ? L'ascension du Col de l'Izoard ! Il se situe au nord-ouest du massif du Queyras, à une altitude de 2 361 m. Il relie Briançon, au nord-ouest, à Château-Ville-Vieille, au sud-est. De novembre à mai-juin, entre les hameaux de Brunissard et de Le Laus, la route D902 est fermée à la circulation. L'Izoard n'est alors accessible qu'à pied... ou en ski, quand il est (apparemment rarement) damé. Justement, il l'a été hier. Un mythe s'offre à nous...
Pour les moins costauds, on prépare le matériel à la sortie de Brunissard avant d'entamer la montée en forêt. Les peaux de phoque qui permettent de limiter la glisse en arrière, sont fixées sous les skis.
À partir de Brunissard, la route grimpe en lacets sur environ 4 kilomètres dans une forêt de conifères et offre de très beaux points de vue sur la vallée.
Au bout de la montée (environ 2 heures), la légendaire Casse Déserte apparaît...
Le contraste est saisissant : c'est un cirque lunaire hérissé de rochers, d'éboulis et de cheminées de fées plantés dans une neige épaisse. Splendide. Le col de l'Izoard est d'ailleurs essentiellement connu pour ce site spectaculaire. Avec un pourcentage de pente de 8 % sur les 10 derniers kilomètres d'ascension au col, les plus grands champions du cyclisme tels Fausto Coppi ou Louison Bobet se sont forgé un nom. Au sommet, une stèle est érigée à leur mémoire. Avec le temps, l'Izoard est devenu un mythe. Ne dit-on pas "qu'un champion entre seul dans la Casse Déserte" ?
Tout de suite après la Casse Déserte, une belle descente s'amorce avant de réattaquer la dernière montée.
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