La lenteur d'un alpiniste a toujours été interprétée comme un manque de maîtrise, comme un signe de méforme ou d'insuffisance technique. Inversement, la rapidité est un critère d'aisance, de virtuosité. Une course n'est pas une promenade. Lorsque l'on s'engage dans une grande paroi, toute perte de temps a quelque chose d'agaçant et peut être consideré comme une abus d'insouciance.
Gilles Modica, Vertiges Chroniques, chap. L'invention du bivouac (''Oubliez la crainte ridicule de mourir de froid au cours de votre sommeil.'' Paul-Emile Victor), page 284.
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