La masculinité ou la féminité de la pierre, son androgynie : le calcaire. Je repère les resistances, les fissures et les caries ; les pores et la perméabilité, la fragilité que lui confèrent des couleurs de blanc clair ou noir ; je découvre la subtilité féminine de l'eau et du gel ; enfin, se distinguent les compromis, les formes ramassées successives, les dimensions écosystèmiques de la pierre lui permettent de résister aux forces d'érosion omniprésentes. "Le cœur du vieux démon des rochers se met à trembler.", rappelle Nietzsche dans Le Gai Savoir.
Jean Malaurie, Hummocks I. De la pierre à l'homme avec les Inuit de Thulé, pages 54/55.
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