Dans cet intérieur du nouveau continent, on s'accoutume presque à regarder l'homme comme n'étant point essentiel à l'ordre de la nature. La terre est surchargée de végétaux : rien n'arrête leur libre développement. Une couche immense de terreau manifeste l'action non interrompue des forces organiques. […] Cet aspect de la nature dans laquelle l'homme n'est rien a quelque chose d'étrange.
Alexandre van Humboldt, Voyage de l'Amerique équinoxiale. Cité par Jean Malaurie, Hummocks I. De la pierre à l'homme avec les Inuit de Thulé.
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