Les Alpes graies (ou Alpes grées) désignent un massif des Alpes franco-italiennes à cheval sur les régions de la Vallée d'Aoste et du Piémont d'une part, et le département de la Savoie d'autre part, auxquels on peut adjoindre la Haute-Savoie et le canton du Valais. Les parcs nationaux de la Vanoise et du Grand Paradis (Gran Paradiso) recouvrent une partie du massif et font jonction au pas du Bouquetin, culminant à 3 335 m près de la Grande aiguille Rousse. Le Grand Paradis est, du haut de ses 4 061m, le point culminant des Alpes graies et la plus haute montagne totalement située en territoire italien.
Le Parc National du Grand Paradis, entre le Piémont et la Vallée d'Aoste, est d'abord une réserve royale créée en 1856 par le roi Victor-Emmanuel II pour protéger le bouquetin, alors en voie d'extinction. Ce territoire protégé devient un parc national en 1922, premier et désormais plus ancien parc national italien. Il inspirera plus tard la création du Parc National de la Vanoise qui le jouxte du côté français de la frontière.
Le Parc National du Grand Paradis, entre le Piémont et la Vallée d'Aoste, est d'abord une réserve royale créée en 1856 par le roi Victor-Emmanuel II pour protéger le bouquetin, alors en voie d'extinction. Ce territoire protégé devient un parc national en 1922, premier et désormais plus ancien parc national italien. Il inspirera plus tard la création du Parc National de la Vanoise qui le jouxte du côté français de la frontière.
On fait d'abord la route par la Vallée d'Aoste et le Valsavarenche, une fabuleuse région de vallées encaissées, de mélèzes vert foncé, de châteaux aux tours carrées et de petits villages aux clochers pointus. L'objectif de ces trois jours ? L'ascension du Grand Paradis, dont la première est réalisée le 4 september 1860 par J.J. Cowell, W. Dundas, J. Payot et J. Tairraz. Leur route, au départ du refuge Vittorio Emanuele II, est aujourd'hui la voie normale. Nous prendrons une route alternative, moins fréquentée et plus esthétique, pour effectuer en transversale l'ascension complète du massif par la paroi nord-ouest, en partant du refuge Frédéric Chabod et en revenant au refuge Vittorio Emanuele II.
Au départ de Pont Valsavarenche à Prarieux, hameau d'où démarre le sentier de randonnée :
Cliquer sur les photos pour agrandir.
On change d'étage alpin. Les mélèzes font place à la roche verte et une végétation rase, aux couleurs d'automne naissantes.
Le Grand Paradis apparaît. Sa face N (voie Bertolone) est une grande face glaciaire cotée D (difficile).
Glacier de Montandanyé, glacier de Laveciau et glacier du Grand Paradis :
Torrent qui prend sa source dans le glacier surplombant le refuge Frédéric Chabod
L'approche du refuge se fait sur un dernier tronçon de grandes dalles de pierre. Le temps change très rapidement. Nous profitons des dernières lueurs pour faire une école de glace sur herbe et monter la dernière moraine hors sentier.
La nebbia italienne monte sans prévenir et bientôt, le sentier et le refuge se retrouvent dans une mer de nuages.
Aux pieds de la paroi NW du Gran Paradiso, le refuge Frédéric Chabod (2 750m), qui porte le nom du célèbre historien, homme politique et alpiniste valdôtain, sera notre abri pour ce soir...
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