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Un jardin renaissance au cœur de la ville, derrière la Prinsenhof. Dans ce jardin : des roses, des herbe, des charmilles.
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Au niveau du portique, c'est le cadran solaire qui attire l'attention. Il est considéré comme le plus beau des Pays-Bas, et fait au moins concurrence à celui de Chartres ou ceux du Queyras. On y lit une inscription en latin : "Le temps passé n'est rien, le futur incertain, le présent vacillant. Fais en sorte de ne pas perdre le tien." (Tempus Præteritum Nihil Futurum Incertum. Præsens Instabile Cave Ne Perdas Hoc Tuum).
Outre les heures entières et les minutes indiquées par les différents chiffres, l'aiguille du gnomon présente une partie plus épaisse : l'intersection de son ombre sur les lignes dorées marque la durée d'ensoleillement. Les lignes rouges sont les heures dites bayloniennes, les lignes noires les heures italiennes.
Notre système de calcul du temps divise celui-ci en 24 unités, ou 2 périodes de 12 heures. Au cours des siècles, d'autres systèmes de calcul du temps ont été employés. Deux systèmes se servaient également de la répartition en 24 unités, mais partaient de principes différents : le système babylonnien comptait les heures à partir du lever du soleil, le système italien comptait les heures à partir du coucher du soleil. Les Babyloniens comptaient non pas par tranches de 10 comme nous le faisons aujourd'hui, mais par tranches de 12 ou 60, en utilisant la méthode des phalanges. Le chiffre de 12 est en fait beaucoup plus pratique en calcul car il est divisible par 3, 4, 6 et 12, alors que le chiffre 10 de notre système n'est divisible que par 2, 5 et 10. Dans un système ayant pour base le chiffre 12, des nombres tels que 12, 60 et 360 sont donc des chiffres ronds, au même titre que 10, 100 ou 1000 dans notre système actuel.
Les Babyloniens avaient observé que s'écoulent approximativement 360 jours avant que le cycle des saisons et celui des constellations ne se reproduisent, c'est-à-dire avant que ne recommence une autre année. Or, le nombre 360 est un multiple de 12. Par conséquent et selon leur système de calcul, le cercle du cadran solaire figurant le temps fut divisé en 360 degrés. Le jour, la nuit, l'année et le ciel furent chacun répartis en douze unités : les heures pour le temps, les constellations et 12 signes du zodiaque pour l'espace. Fidèles au système en base 12, les Babylonniens divisèrent chaque heure en 60 minutes et chaque minute en 60 secondes. Même chose pour les angles : le cercle fut divisé en 360 degrés. Ainsi 1 degré sur un cadran solaire représente 60 minutes, soit 1 heure pleine.
Les Babyloniens avaient observé que s'écoulent approximativement 360 jours avant que le cycle des saisons et celui des constellations ne se reproduisent, c'est-à-dire avant que ne recommence une autre année. Or, le nombre 360 est un multiple de 12. Par conséquent et selon leur système de calcul, le cercle du cadran solaire figurant le temps fut divisé en 360 degrés. Le jour, la nuit, l'année et le ciel furent chacun répartis en douze unités : les heures pour le temps, les constellations et 12 signes du zodiaque pour l'espace. Fidèles au système en base 12, les Babylonniens divisèrent chaque heure en 60 minutes et chaque minute en 60 secondes. Même chose pour les angles : le cercle fut divisé en 360 degrés. Ainsi 1 degré sur un cadran solaire représente 60 minutes, soit 1 heure pleine.
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