Il pleut à Gailingen ce matin, mais le beau temps s'installera totalement à partir de 11 heures. Aujourd'hui, nous rejoignons l'Allemagne par la Suisse.
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Un magnifique pont couvert en bois enjambe le Rhin entre Diessenhofen et Gailingen. Plusieurs fois renové depuis sa construction pour ne pas laisser ses poutres pourrir, le pont a la même fonction qu'en 1816 et c'est encore la connexion principale entre les deux communautés, suisse et allemande.
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Nous repassons par Stein-am-Rhein où nous nous arrêtons à nouveau pour admirer une dernières fois les facades, au soleil cette fois. Elles sont si belles !
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Rive suisse : Eschenz, Mammern, Steckborn. Les petits villages suisses sont tels qu'on se les représente volontiers : traditionnels, aux maisons à colombage et aux volets peints de motifs floraux. Les paysages sont très bucoliques : les vaches ont une large cloche au cou, les moutons paissent tranquillement, les vallons sont verdoyants.
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Ermatingen, Gottlieben... dernier petit village de pêcheurs avant la frontière.
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La boucle sur l'Untersee est bouclée en rejoignant Constance. Nous pique-niquons face à la Munster de la ville, sur les bords du Konstanzer Trichter, la petite baie qui sépare l'Allemagne de la Suisse.
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Nous poursivons vers Mainau, Dingelsdorf et Wallhausen...
... le long du lac.
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Les villages sont tout simplement charmants.
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La route menant de Constance à Wallhausen est probablement la plus vallonée du parcours jusqu'à présent : des hauteurs des collines, on a une vue admirable sur toute la région. Le ciel est d'un bleu éclatant, les alentours sont d'un beau vert. C'est à Wallhausen que nous devons prendre le ferry pour rejoindre Überlingen, sur l'autre rive du lac. Quelques minutes à attendre au soleil dans le petit port de plaisance, en attendant le bateau...
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La traversée dure une vingtaine de minutes.
De l'autre côté, la cathédrale Sankt-Nikolaus pointe son clocher vert et blanc vers le ciel. C'est l'emblème d'Überlingen et la plus grande église gothique du Lac de Constance. Saint-Nicolas est le patron des pêcheurs et des marins.
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Überlingen se situe sur la route baroque de la Haute-Souabe. Mentionnée pour la premiere fois en 770, la cité se transforme rapidement en une ville marchande florissante. En 1180, l'Empereur Staufer Barbarossa attribue à la ville le droit mercantile : Überlingen devient une ville royale. La ville exploitait déjà très intensivement la vigne et les céréales. Elle reste jusqu'au XVIe siècle le plus gros producteur de vin du Lac de Constance. Cette petite ville présente le charme des villes allemandes des images d'Épinal : charpentes en bois, géraniums rouges aux balcons, clocher pointu et tavernes aux coins des rues... Un chemin pavé attire l'attention : en 1904, Eduard Wurth, medecin du Grand Duché de Bade, fait poser des plaques en gneiss du Tessin pour paver la route entre son bistrot préféré, le Christophskeller, et sa porte afin de d'être toujours sûr de pouvoir rentrer chez lui après les soirées arrosées. Le gneiss est une roche contenant du quartz et du mica qui scintillent légèrement. Le Saufwegle ("chemin de la picole") part de la Mühlerstraße, passe par la Münsterstraße et mène à la Christopherstraße.
Le soir, au soleil couchant, puis dans une bonne gasthaus du coin, on savoure la cuisine et les vins du pays : Knödel aux épinards, Wurstsalat maison, Messerburger Müller-Thurgau Trocken et Hagenauer Müller-Thurgau QbA 2014.
Cette photo est tirée de http://www.ueberlingen-bodensee.de/Ueberlingen.
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