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En chemin vers le col de Sormiou (181m), premiers rayons de soleil matinaux...
Depuis le Col de Sormiou, les Calanques...
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... et Marseille :
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Col de Sormiou-Callelongue, par la haute route du GR98-ß51 :
Au Col de Cortiou, vue sur l'Île de Jarre, la petite Île de Jarron en avant-plan et la calanque de Cortiou en contre-bas :
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Le chemin, planté de beaux pins, surplombe la mer. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'hiver est très vert dans les Calanques car le massif est essentiellement constitué d'arbres à feuilles persistantes.
Les rochers ont un aspect architectural, à l'image des Dolomites italiennes.
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Le relief déchiqueté de la côte creuse de nombreuses criques qui s'enfoncent dans les terres. On appellent ces baies les calanques. C'est dans le massif des Calanques de Marseille que se trouve la plus haute falaise de France, Cap Canaille, culminant à 394m.
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Au loin, le Crêt Saint-Michel et le Mont Puget se détachent de la falaise. Le Crêt Saint-Michel est une paroi prisée des grimpeurs : on y accède rapidement depuis Luminy, et 90 à 100m de rocher, parfois patiné, offrent alors une vue magnifique sur les Calanques de Morgiou et Sugiton.
Le chemin longe la côte sur tout le parcours. Le soleil est resplendissant, c'est une belle journée de Noël.
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La Calanque de l'Escu est une impasse surplombée par de grandes falaises en escaliers. On y accède par le bois des Walkyries ou depuis la Calanque de Podestat en passant par la corniche du Pêcheur. Le décor est sauvage et isolé. Les roches plates du bord de mer sont en partie recouvertes par les nombreux blocs qui se sont détachés de la paroi. Adossé à ces immenses falaises, la vue sur l'Île de Riou est saisissante. Sous la falaise se niche une grotte dans laquelle se trouve un réservoir en pierre dont personne ne connaît vraiment l'origine.
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La calanque de Podestat, située entre la Calanque des Queyrons et la Calanque de l'Escu, est enclavée entre de petites falaises. Le cadre est splendide pour un pique-nique à mi-chemin. Le parcours contourne en aplomb l'enclave naturelle que forme la falaise. De grandes agaves ponctuent le sol.
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Par le Vallon des Queyrons, on rejoint le Plan des Cailles, un beau cirque qui fait directement face à la mer.
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Le Plan des Cailles tient son nom des nombreuses cailles que l'on peut y observer entre fin août et début septembre, lors de leur passage migratoire. Ce cirque naturel se distingue par trois reliefs rocheux caractéristiques, facilement distinguables : la Tête de la Mounine, en forme de dôme au Nord, l'Arche des Cailles, une bande rocheuse au Sud présentant une relief en dentelles, et la Pointe Callot, un éperon rocheux qui se dresse entre les deux.
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Plus loin, la Calanque de Marseilleveyre est composée d'une plage de petits galets et de sable, de quelques cabanons et d'un bar-restaurant approvisionné par la mer. Elle est située au pied du sommet de Marseilleveyre (432m) et du Malvallon qui relie le col de la Selle à la mer.
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Le climat aride laisse place à une végétation composée essentiellement de pins, d'aloès, d'agaves, de figuiers de barbarie et de plantes grasses.
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On contourne l'îlot de la Mounine avant d'arriver dans la Calanque du même nom. Les pêcheurs y trouvent souvent des oursins, rascassses et étoiles de mer qui se nichent au creux des rochers.
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Le sémaphore de Callelongue, poste de défense établi sur la côte et chargé de surveiller les approches maritimes, culmine à 109 mètres. Il domine la calanque du même nom et offre une vue imprenable sur toute une partie du littoral provençal, de Cassis et La Ciotat jusqu'à la rade Sud de Marseille. Une première mention d'un point de garde sur le massif remonte à 1302 : le farossium in loco de Masselhaveyra. Il s'agit de la vigie qui fait face à l'Île de Riou. Ce point de garde est utilisé jusqu'en 1814 où se trouvaient deux guetteurs. Construit en 1864 par Louis Jacob sous Napoléon III dans le cadre de la grande campagne étatique de développement du télégraphe électrique, le sémaphore actuel a joué à la fois le rôle de bureau télégraphique et de poste de guet. Il permettait de surveiller les incendies ou l'arrivée d'éventuels envahisseurs. En 1939, la batterie de semonce du sémaphore est armée de deux canons, ce qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, n'empêchara pas la prise de l'édifice par les troupes allemandes qui en firent un poste de surveillance. Depuis, le sémaphore est à l'abandon. Un projet de rénovation est cependant en gestion.
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Au détour du chemin apparaît l'Île Maïre, derrière laquelle se cache l'île Tiboulen. Les 138 mètres de falaises de l'Île Maïre semblent tout droit surgir des eaux.
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Le chemin prend fin sur le minuscule port de Callelongue, dans le quartier des Goudes. Le nom de la calanque vient du provençal cala lònga et signifie "grande crique".
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