En poursuivant mon chemin vers mon école de danse, je passe par le quartier de Liouxmen. On n'aurait pas pu faire contraste plus éclatant : je suis probablement le seule étrangère à arpenter ces rues tranquilles, typiquement chinoises et pleines de vêtements qui pendent entre les maisons. Je prends une photo, je dis bonjour à une grand-mère qui m'observe. Elle m'interpelle : est-ce que j'ai mangé ? Mais oui, à l'instant. En chinois, c'est aussi une façon de demander si tout va bien. Elle semble contente. Elle est elle-même en train de se préparer un petit en-cas sur le pas de sa porte. Sa voisine du premier d'en face nous regarde, penchée au rebord de sa fenêtre. Les rues sont animées : les gens jouent aux cartes, marchandent un quelconque bien, fument une cigarette, étendent du linge sur les lignes électriques et les stores des fenêtres. Les pousse-pousses et carrioles en tout genre se frayent un chemin sur le pavé. On monte, on descend des trottoirs au grès de l'espace laissé au passage. Stratégies urbaines.
Une dernière pause au temple Confucius sur la Miao Road ou d'anxieux étudiants et leurs parents viennent écrire des prières sur de petits billets rouges pour conjurer le sort et la réussite de leurs examens. Stratégies.
1 déc. 2018
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