Dans l’essai sur la « Dégradation », je trouve l’expression « courants affectifs ». Pour atteindre « un comportement pleinement normal en amour » (ce « pleinement normal » mériterait un examen sémantique serré, mais enfin continuons…), un comportement pleinement normal en amour donc, dit-il, il est nécessaire que deux courants affectifs se rejoignent : le tendresse et l’affection d’une part, et le sensualité d’autre part. Et ceci, c’est triste à dire, dans bien des cas ne se produit pas. De tels hommes, lorsqu’ils aiment, n’éprouvent pas de désir et, lorsqu’ils désirent, ils sont incapables d’aimer.
Philip Roth, Portnoy et son complexe, page 255.
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