2 mai 2012

1 mois en Transsib (0): Транссибирская магистраль

Départ samedi 5 mai 2012, pour 1 mois en Transsib. Les visa pour les trois pays (Russie, Mongolie, Chine) sont arrivés vendredi dernier, tout est prêt!
Notre route:

A-B: Amsterdam-Moscou en avion (du 5/05 au 9/05). 5 jours à Moscou.
B-C: Moscou-Irkoutsk, départ à 23h45. Traversée de toute la Sibérie occidentale (du 9/05 au 13/05 matin). 3 jours et 4 nuits en train sans étape, arrêt du train dans les gares de Sibérie. Nous passerons entre autre Serguiev Possad (Сергиев Посад), Iaroslavl (Ярославль), Perm (Пермь), Iekaterinbourg (Екатеринбург), Novossibirsk (Новосибирск), Krasnoïarsk (Красноярск), Irkoutsk (Иркутск), et bien d'autre villes.
C: Étape de deux jours à Irkoutsk.
C-D: Depuis Irkoutsk, on quitte momentanément le Transsib pour Olkhon, la plus grande île du lac Baikal, lieu sacré du chamanisme sibérien et particulièrement bouriate. 7 heures de bus, traversée de la république autonome de Bouriatie, puis traversée du lac en ferry pour arriver à Khuzhir. On reste deux jours à Olkhon (en tout, sur les routes du 15/05 au 18/05).
D-C: Retour à Irkoutsk pour reprendre le Transsib. On loge cette fois chez l'habitant (la première étape à Irkoutsk se fera en hôtel).
C-E: Dernière portion du Transsib russe via Oulan-Oudé (Улан-Удэ), puis poursuite de notre route en Transmongolien pour rejoindre Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie.
E: 4 jours à Oulan-Bator. Trekking nomade de 3 jours (yourte et yack, 40 à 50 km) dans le parc national de Gorki-Terelj au nord-est de la Mongolie.
E-F: Oulan-Bator-Datong en Transmongolien. Traversée du désert de Gobi et de la Mongolie intérieure, l'une des cinq régions autonomes de la République populaire de Chine (au statut particulier, au même titre que le Xinjiang au Turkestan Oriental ou le Xizang ou Tibet).
F: Première étape en Chine: Datong, où nous resterons 2 jours. Visite des grottes Yungang et des cloîtres suspendus de Datong, haut lieu du bouddhisme.
F-G: Datong-Pékin en Peking-Express.
G: Pékin, 4 jours.
Retour à Amsterdam le 3 juin 2012.

Ce que nous comptons voir et vivre pendant notre périple:

... Moscou, la plus grande ville de Russie et d'Europe, son fabuleux métro, le Jour de la Victoire, le Kremlin, des Russes, des cathédrales orthodoxes et leurs clochers à bulbes, des icônes, des iconostases, des datchas depuis le train, des babouchkas sur les quais, des pirochkis et du caviar dans nos assiettes, du borsch, des blenis, de l'Omyl, du Sig, du Kharius, du khuchuur, des buuz, de l'aïrag...
... la vie sur les routes dans un train légendaire, en coupé à 2, puis en coupé à 4 entre Irkoutsk et Ulan-Bator, et Ulan-Bator et Datong. Des paysages de bouleaux et de taïga à perte de vue, de la toundra. Du temps pour regarder par la fenêtre, de la lecture et de la contemplation, du temps seul, du temps à deux, des tasses de thé au samovar, des rencontres avec des compagnons de route peut-être, notre provodnik ou providnitsa (chef de wagon).
... quelques hauts lieux sacrés du chamanisme, du bouddhisme, du lamaïsme et du confucianisme, divers peuples d'Asie centrale et de Sibérie, le lac Baikal et ses esprits terribles (et peut-être aussi son fameux phoque).
... la Mongolie du Nord, sa capitale et le pays de Gengis Khan, le plus grand marché ouvert d'Asie (Naran Tuul), les paysages de montagne de Gorkhi-Terelj (des ours bruns, des loups, des lynx peut-être, des faucons...?), la vie nomade en yourte, les steppes, le désert de Gobi, des paysages désolés, de grands espaces.
... les grottes Yungang et ses 51 000 statues de Bouddha du Ve et VIe siècles, les cloîtres suspendus de Datong, des vieux croyants, des nouveaux croyants, d'autres croyants.
... des peuples et des langues altaïques (mongol, kalmouk, toungouze, bouriate, yakoute, tatar de l'Ienisseï), du russe, du mongol, du chinois (du petit-nègre aussi...).
... le mausolée de Lénine, le mausolée de Mao.
... la Chine, des temples bouddhistes, confucianiste et lamaïstes, des pagodes, la Cité Interdite, le Temple du Ciel et de l'Harmonie du Milieu.
... du canard laqué et autres bizarreries culinaires de nos amis les Chinois. D'ailleurs, on en verra beaucoup, Pékin : 20 millions d'habitants, qui succèderont aux contrées désolées et désertes de la Sibérie et de la Mongolie.
... le Transsib, prouesse technique et historique fascinante, et la voie ferroviaire la plus longue du monde qui
... relie deux continents (Europe, Asie),
... passe 8 fuseaux horaires,
... traverse 14 provinces russes, 3 régions, 2 républiques, 1 territoire autonome,
... passe des dizaines de ponts, plus de 900 villes et s'arrête dans une centaine d'autres,
... longe le lac le plus profond du monde (Baikal),
... chemine sur la voie en ligne droite la plus longue du monde (610 km sans aucun virage),
... croise le cours de 16 fleuves,
... s'arrête dans l'unique gare en marbre du monde.

Et tout le reste...

On démarre notre voyage avec le légendaire Россия (Rossija), le tout premier Transsib qui fait la ligne Vladivostok-Moscou-Vladivostok. A très bientôt avec des photos, des impressions, des souvenirs et des milliers de choses à raconter!


Shocking Blue

Samen met vriendin Diana Ozon en graffitiartiest Dr. Rat maakte Hugo Kaagman deel uit van de Amsterdamse punk- en kraakbeweging en was medeoprichter van het fanzine de Koekrant en de punkclub DDT666. De Zebrapanden in de van de Sarphatistraat kreeg zijn zebramotief van hem.
Kaagman is sinds eind jaren zeventig actief als graffitikunstenaar. Verschillende reizen naar Afrika, de Blakan, Japan, de beide Amerika's en de Caribische eilanden, maar ook regelmatige uitweidingen naar Marken en Volendam beïnvloeden zijn werk met oosterse decoratiepatronen en leveren een gigantisch archief op van authentieke iconen, motieven en landmarks. Kaagman wekt het vastgelopen en tot volstrekte kitsch geworden verschijnsel Delft blauw los van het oude medium. Door het driftig gebruik van het Delfts blauw weet hij een brug te slaan tussen low culture en high art, tussen Oud-Hollandse ambachtelijke kunst, punk en avant-gardisme. Hij gebruikt en moderniseert voor de toekomst en vaak met een scherpe politieke blik tradities uit het verleden met typische beelden als een boom, een molen, een koe, vogels of een fietser in het Delfts blauw, herhaald en gespiegeld, maar op een nieuwe manier gecombineerd. Zijn werk bevat veel informatie over de geschiedenis van Nederland en de Nederlandse tegelkunst uit de 16e en 17e eeuw (zoals Spaanse invloeden als mauresken, Chinese meanders van Oosters porselein, ooit door Nederlandse schepen vervoerd, etc.). Typerend voor zijn werk van de laatste 10 jaren is de fascinatie voor metamorfosen afgebeeld in de overgang van verschillende patronen in elkaar. Zebra-motieven lopen over in Arabische, Chinese, Delfts blauwe en Griekse motieven...
Of: hoe de geschiedenis van Delfts blauw toch nog niet voltooid is, het sjablonisme van Kaagman toe voegt aan universeler bruikbare beeldmiddelen en Nederland erdoor herkenbaar blijft: "Shocking Blue".



1 mai 2012

Amsterdam, Koninginnedag 2012

Cette année, cette chère Beatrix était à Rhenen et Veenendaal. Sinon : périgrinations matinales dans le quartier du Pijp, puis dans le Jordaan avec J. Retour en début d'après-midi en vélo le long de l'Amstel. Rapporté : un lampion chinois pour la maison, une chemisette bleue. Reçue en cadeau du Kater : un bracelet argenté et une emblème-pins des chemins de fers soviétiques (en perspective de notre périple en Transsib). En rentrant par Oudekerk, j'ai eu la chande de tomber sur une chorale d'hommes qui chantait le Wilhelmus van Nassouwe (le Guillaume), l'hymne national des Pays-Bas.