23 mars 2014

Francis Bacon, In Memory of George Dyer

Vu à la Nieuwe Kerk, Amsterdam, 23.02.2014.

21 mars 2014

20 mars 2014

Marseille, Corniche Kennedy

Marseille, Cornich Kennedy, 09.03.2014. Cliquer sur le panorama pour agrandir.

Marseille, Le Panier (2)


Marseille, quartier du panier, 08.03.2014. Cliquer sur le panorama pour agrandir.

Marseille, Le Panier (1)


Marseille, quartier du panier, 08.03.2014.Cliquer sur la photo pour agrandir.

Marseille, skatepark La Friche, Belle de Maie (2)

Marseille, Belle de Maie, skatepark La Friche, 09.03.2014. Cliquer sur le panorama pour agrandir.

Marseille, skatepark La Friche, Belle de Maie (1)

Marseille, Belle de Maie, skatepark La Friche, 09.03.2014. Cliquer sur le panorama pour agrandir.

19 mars 2014

MuCEM (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée)

Je m'en réjouissais depuis longtemps : le Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCEM) inauguré le 7 juin 2013 à Marseille et visité début mars. Construit sur le site du fort Saint-Jean et du môle J4 de la Joliette, il surplombe la darse entre ces deux sites et intègre de manière magistrale site antique et architecture moderne. Un peu d'histoire et quelques photos (par un  magnifique dimanche d'hiver, on est à Marseille...).
Cliquer sur les photos pour agrandir.

La butte Saint-Jean
Le fort Saint-Jean est édifié sur une butte naturelle, remaniée au fil des siècles par les hommes. L'occupation du site semble remonter aux origines mêmes de la ville de Marseille, vieilles de 26 siècles : 600 av. J.-C., une colonnie grecque venue de la ville de Phocée en Asie mineure débarque sur la rive et fonde une cité. Ce premier comptoir s'installe au pied de la butte Sain-Laurent et sur la butte Saint-Jean qui constitue une excellente base d'observation et de défense.

La butte Saint-Jean et l'entrée par la Porte Royale...
... en se retournant, la butte et l'église Saint-Laurent vues depuis la passerelle menant au MuCEM.  
La Porte Royale
En 1660, Louis XIV entre dans Marseille. Il a alors entrepris d'assoir son autorité sur l'ensemble du pays. À Marseille, considerée comme particulièrement rebelle, il décide d'édifier à l'entrée du port le fort Saint-Nicolas et de renforcer la défense du fort Saint-Jean. Les deux édifices protégeront et surveilleront la ville tout à la fois. Premier titulaire de la charge de commissaire des fortifications de France, le chevalier de Clerville établit les plans et pose la premiere pierre de l'agrandissement du fort Saint-Jean en 1668. Lorsqu'il meurt en 1671, la construction n'est pas terminée : son successeur, le célèbre Vauban, fera subir au fort encore plusieurs modifications et évolutions. Estimant notamment le fort vulnérable par la butte Saint-Laurent à l'est, il fera creuser un fossé entre le fort et l'église Saint-Laurent et remblayer la partie haute du fort pour le surélever. La Porte Royale, muni d'un pont-levis, permettait un accès direct mais contrôlé à la butte Saint-Laurent. Fermée par la suite, elle est remise en service par le MuCEM grâce à la passerelle Saint-Laurent qui relie l'esplanade de la Tourette au fort Saint-Jean. Une belle remise en usage du site historique.
La passerelle Saint-Laurent passée, on se retrouve dans l'enceinte même du Fort Saint-Jean, dans une cours très dégagée qui permet ensuite d'accéder au MuCEM même, aux remparts, à la Tour du Fanal, aux jardins botaniques. Des espaces de liaison guident le visiteur davantage intéressé par le fort, la mer ou le port vers le parcours spécifique.
A l'intérieur du fort, deux niveaux sont reliés par la montée des canons qui permettait d'acheminer les munitions : la partie basse qui comprend la tour Saint-Jean et la chapelle de la Commanderie transformée en logement pour le commandant du fort. La partie haute comprend la Tour du Fanal, le moulin et plusieurs casernes. Le chemin de ronde permet de faire le tour du fort et de découvrir, depuis les remparts, de multiples points de vue sur la mer et sur le Vieux-Port.

La Tour du Fanal
En 1644, ce sont les armateurs marseillais qui financent la construction d'une seconde tour, érigée sur la butte Saint-Jean, face à la mer. C'est une tour de guêt sur laquelle on allumait des feux de nuit pour diriger les navires. Elle sera en service jusqu'en 1670, date à laquelle elle sera englobée dans les remparts du fort et ne sera plus accessible aux civils.


La Tour du Fanal et, au loin, le Palais du Pharo, construit par Napoléon III pour l'impératrice Eugénie.

Passerelle Saint-Jean et MuCEM
Un second pont de 130 mètres de long, la passerelle Saint-Jean, permet d'accéder au musée.



Points de vue, mer, soleil et minéralité sont les maîtres-mots de l'ensemble. Le musée proprement dit, "bâtiment de pierre, d'eau et de vent" a été réalisé par l'architecte Rudy Ricciotti (associé à Roland Carta). Un carré de Pythagore parfait de 72 mètres de côté pour le MuCEM lui-même, un plan classique, latin. Dans ce carré, un autre de 52 mètres de côté, comprenant les salles d’exposition et de conférence. On y trouve aussi un auditorium de quatre-cents places, une librairie avec de très beaux ouvrages concernant Marseille, la Provence, ses traditions et le voyage de manière générale, le restaurant La Table du fameux chef marseillais Gérald Passédat et un bistrot avec une terrasse enchanteresse au beau point de vue sur la mer. Le MuCEM fait directement face à la Villa Méditerranée, ce bâtiment blanc surplombant un bassin artificiel de 2 000 m3 d'eau. Le carré du MuCEM ressemblerait presque à une casbah ouverte au vent et au soleil...
Au fond, on découvre la Major, la cathédrale néo-byzantine de Marseille, toute de marbre blanc, de pierres vert antique de Florence, d'onyx et de mosaïques de Venise.


Le béton inscrit le musée dans une minéralité qui sied bien à Marseille, écrasée de lumière. Une découpe en dentelle, le dense et le fragile réunis en un même matériau.


Terrasse du bistrot...
... et dentelles de béton :




 
Les deux dernières photos sont tirées du site web du MuCEM.
Au XIXème siècle, le fort conserve sa vocation militaire, mais se voit davantage isolé de la ville : avec le déplacement du port vers la Joliette, un canal est ouvert dans le fossé qui le séparait de la butte Saint-Laurent, et le fort Saint-Jean devient une île en 1853. Ce canale sera comblé en 1937 pour en faire une route.

Les casernements / le village / le bâtiment Georges-Henri Rivière
La partie haute du fort, appelée le village, correspond à des casernements et des logements pour la garnison. La galerie des officiers abritaient des chambres de soldats. La dernière des caserne est le bâtiment Georges-Henri Rivière.
La promenade sur les remparts s'agrémente d'une traversée botanique qui évoque le brassage des cultures et des plantes de la Méditerranée. Une perspective originale sur la migration des peuples par un regard croisé sur celle des plantes et leur usage traditionnel dans les pharmacopées juives, musulmanes et chrétiennes. Quinze unités paysagères alternativement tournées vers la ville, la colline et la mer.



Une promenade botanique inspirée du nom du site : les herbes de la Saint-Jean
Le jour de la nativité de Saint Jean-Baptiste, il était de tradition de récolter les herbes guérisseuses. Celles-ci devaient être cueillies avant le lever du soleil, couvertes de rosée. Au cœur du solstice d'été, les forces de la terre étaient réputées à leur apogée. Les plantes étaient ensuite séchées et conservées toute l'année, montées en bouquêts, en croix ou en couronnes, mises au fronton des portes en porte-bonheurs et dans les serrures pour éloigner les maléfices. Les plantes de la Saint-Jean, aux noms multiples et évocateurs, sont au nombre de sept :
- l'achillée millefeuille, dit herbe au charpentier, herbe aux coupures, herbe aux soldats, herbe des guerriers, herbe de Saint-Josèphe, herbe à dinde, herbe au charpentier, herbe aux cochers, herbe aux militaires, herbe aux coupures, saigne-nez et sourcil de Vénus.
- l'armoise commune ou herbe aux cent goûts, herbe de la Saint-Jean, armoise citronnelle, artémise, herbe royale, herbe de feu, herbe royale, ceinture de Saint-Jean.
- la joubarbe, dite aussi barbe de Jupiter, herbe aux cors, herbe du tonnerre.
- le lierre grimpant ou herbe du bonhomme, courroie de Saint-Jean.
- la marguerite sauvage ou encore herbe de Saint-Jean, œil de bœuf.
- le millepertuis perforé, appelé aussi herbe percée, herbe aux piqûres, chasse-diable, herbe aux fées, herbe aux mille vertus, herbe de Saint-Éloi, herbe de la Saint-Jean, barbe de Saint-Jean, herbe à mille trous, herbe percée, herbe à la brûlure, herbe aux piqûres, herbe du charpentier, trascalan, truchereau, trucheron, trucheron jaune.
- la sauge, dite "toute-bonne".

La Chapelle Saint-Jean et la Commanderie
Durant le haut Moyen-Âge, Marseille souffre de nombreuses agressions et invasions. Les fortifications antiques son renforcées. Une premiere chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste aurait été édifiée à la même époque, au pied de la butte. La construction de la chapelle Saint-Jean n'est attestée qu'au XVIIème siècle. Alors que la situation économique de la ville s'est améliorée, l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (devenu ensuite Ordre de Malte) installe sa commanderie au pied de la butte Saint-Jean, à l'emplacement de l'actuelle galerie des Officiers, pour accueillir et armer les croisés avant leur depart en Terre Sainte. Le bâtiment de la commanderie, quant à lui, a disparu lors de la libération de Marseille pendant la Seconde Guerre Mondiale au cours d'une explosion de munitions qui avait fortement endommagé le fort. Une chaîne est tendu depuis la Tour Maubert (emplacement de l'actuelle Tour du Roi René) jusqu'à la rive sud du port pour en interdire l'accès la nuit, et une muraille prolonge la tour pour protéger la passe du port. Cet ensemble est complété en 1365 par le Palais du Commandeur (lui aussi disparu) qui accueillait les hôtes de marque. Seul le chœur de la chapelle est actuellement visitable. Le clocher à peigne de la chapelle a été restauré au XXème siècle par l'Ordre de Malte.


La Tour du Roi René
Le 20 novembre 1423, une flotte aragonaise attaque la ville et la met à sac. La Tour Maubert est détruite, et les assaillants emportent, en guise de trophée, la chaîne qui défendait l'entrée du port, toujours visible aujourd'hui dans la cathédrale de Valence en Espagne. Dès 1452, le Roi René1, qui cherche à redresser la ville, fait construire, en lieu et place de la Tour Maubert, une nouvelle tour qui prendra son nom. Elle est financée en partie par la ville, en partie par les pêcheurs de Saint-Jean. Durant cette période en revanche, les hospitaliers de Saint-Jean se désintéressent progressivement du site, et les bâtiments se détériorent. Les ordres militaires, Templiers et Hospitaliers, apparaissent à Marseille à la fin du XIIème siècle, leur installation étant liée au développement des relations commerciales du port avec l'Orient. Les deux commanderies des ordres sont situées chacune à une extrémité du port de Marseille, celle des Templiers se trouve à l'emplacement de l'actuelle église des Augustins et celle des Hospitaliers à l'entrée du port où se situe le fort Saint-Jean.
La terrasse de la Tour du Roi René est en libre accès. L'escalier se prend au dessus de la toiture de la chapelle. Depuis ce point de vue, on peut admirer la Bonne Mère, le fort Saint-Nicolas et l'entrée du Vieux-Port.
Prendre le temps de voir passer les bateaux...


...et d'admirer le Vieux-Port :


Le Vieux-Port et la jolie petite église des Augustins, commanderie des Templiers.
1 René d'Anjou ou René Ier d'Anjou ou encore René Ier de Naples ou René de Sicile, duc d'Anjou, comte de Provence et de Forcalquier, roi titulaire de Jérusalem, roi titulaire de Sicile et d'Aragon, surnommé par ses sujets provençaux le "Bon Roi René".

18 mars 2014

Max Ernst, Oiseau-tête

Max Ernst, Oiseau-tête (1934/35), bronze. Vu en 2006 au Max Ernst Museum, Brühl et revu le 28.02.2014 lors de l'exposition Visages à La Vieille Charité, Marseille.

De la liberté

Un droit que bien peu d'intellectuels se soucient de revendiquer, c'est le droit à l'errance, au vagabondage […] Pour qui connaît la valeur et aussi la délectable saveur de la solitaire liberté (car on n'est libre que tant qu'on est seul), l'acte de s'en aller est le plus courageux et le plus beau […]. Être seul, être pauvre de besoins, être ignoré, être étranger et chez soi partout, et marcher, solitaire et grand à la conquête du monde.
Heures de Tunis. La revue blanche N°218, 1902. Isabelle Eberhardt, Amours Nomades, préface, p. 12.

17 mars 2014

Edmonde Charles-Roux, Un désir d'Orient : Jeunesse d'Isabelle Eberhardt, p. 319

Dans le désert, voyez-vous, il y a tout et il n'y a rien. C'est Dieu, sans les hommes.1
1Honoré de Balzac, Une passion dans le désert.

11 mars 2014

Queyras en ski de fond (12): Fort Queyras

Fort Queyras, appelé aussi Château-Queyras, est un château médiéval du XIIIème siècle qui se trouve à Château-Ville-Vieille. Il fait belle figure, perché sur son piton rocheux.
Il est d'abord rattaché au Dauphiné en 1260, puis est la proie des guerres de religions au XVIème siècle. En 1692, le village est partiellement détruit. Le fort, lui, résiste aux assauts des troupes savoyardes. C'est après cette dernière invasion que Vauban, la même année, vient inspecter la frontière des Alpes et dresse des projets pour reforcer le château. Il le dote au nord-est d'une enceinte entièrement nouvelle, avec escarpe, fossé, contrescarpe et demi-lune, et prévoit en 1700 une large extension de l'enceinte sur le front ouest. Au milieu du XIXème siècle, la valeur de l'ouvrage est renforcée par l'aménagement de batteries casematées. Entre 1940 et 1944, Fort Queyras est désarmé et rendu à la vie civile en 1967.

10 mars 2014

Portrait de Marseille

[…] ultime parapet du monde occidental... ville d'entre deux-mondes, exposée de toute éternité aux convoitises des peuples venus de l'autre côté de l'eau [...] Une ville comme un grand opéra, comme un antique récit dont les personnages auraient tous été des possédés, tous des fous de l'ailleurs, des hommes ayant voyagé ou sur le point de voyager, une ville de filets qui sèchent, de voiles, de mâts, de paquebots qui glissent vers le large et passent avec une noble assurance entre les forts dressés de part et d'autre de l'entrée du port, non pas, ainsi qu'on pourrait le croire, pour assurer sa défence, mais toujours prêts à tirer sur les Marseillais, ces forts, le Saint-Nicolas et surtout le Saint-Jean qu'Isabelle, à quelques années de là allait comparer à ''une vieille hôtellerie de l'armée d'Afrique''.
[…]
Une ville de placettes, de petits bancs s'offrant au repos des bavards, une ville de ruelles,  comme autant de coulisses ou se déversait le flux des sans-racines, des sans-toits, des intrus, la ville où Isabelle, comme Orschanow, son Trimardeur, reçut ''la révélation de la vie méditerranéenne'', une ville qui symbolisait à la perfection la trajectoire d'une cassure, celle de la Canebière, allant droit au port comme pour s'y jeter, comme pour disparaître avec l'Europe, là où commence la mer.
[…]
Ecartelée entre la subtilité grecque, le fatalisme musulman, l'orgueil corse, la rouerie napolitaine, ce carrefour de toutes les contradictions avait de quoi [...] retenir.
Edmonde Charles-Roux, Un désir d'Orient : Jeunesse d'Isabelle Eberhardt, p. 305/306

Queyras en ski de fond (11): Saint-Veran

Samedi 08/03/2014, 8h30, depuis ma fenêtre :

Visite de Saint-Veran, la plus haute commune d'Europe, perchée à 2594 mètres d'altitude. On dit que le coq y picore les étoiles. Le qualificatif de "plus haute commune d'Europe" n'est pas seulement dû à l'altitude à proprement parler, mais surtout à la relation entre l'altitude et la culture du seigle servant à faire le pain. Dans l'esprit des anciens habitants, Saint-Véran est le plus haut village où se mange le pain fait avec les céréales cultivées dans les champs alentour : Lou Plus haouto coumunoutas inte se mangeu lou pan de Diou. ("La plus haute commune où l'on mange le pain de Dieu", inscription sur le cadran solaire sur le mur de l'église). Le village compte 260 habitants.











L'habitat saint-verannais est resté assez authentique. Il répond à un type d'habitation adapaté aux conditions et aux modes de vie des queyrassiens. Le rez-de-chaussée est construit en pierres très épaisses (50 à 70 cm). La partie supérieure, appelée fuste, est faite de tronc d'arbres empilés les uns sur les autres et croisés aux angles de la maison. Le bâtiment principal est généralement relié à un autre, plus petit et en pierre, appelé casset. Le rez-de-chaussée est accessible aux hommes et aux bêtes par une porte en bois, généralement à double-battants.

On retrouve ensuite différents niveaux d'habitation traditionnels :
- la fougagno ou cuisine ;
- la carotto ou cave ;
- le peil , une pièce voutée, adossée au mur de la fougagno, où se trouve l'âtre ;
- l'étable ou les écuries qui, à l'origine, était une pièce commune où vivaient les hommes et les bêtes. Près de la fenêtre, on trouvait généralement le mobilier, au fond de la pièce les animaux.


Le Queyras est aussi le berceau d'une tradition de sculpture sur bois exécutée au couteau et à la main pour la décoration de meubles et d'objets. Il paraît que cette tradition se perpétue depuis le XVème siècle. Est essentiellement utilisée la rosace qui est l'un des emblèmes picturaux du Queyras. On la retrouve partout : sur les plats, les portes, les boîtes aux lettres... Elle existe en plusieurs variantes et représente différents éléments : le soleil, la lune, la croix du Queyras, les étoiles à six branches entrecroisées. Em m'attardant auprès d'une sympathique et bavarde grand-mère du coin, j'apprends que l'utilisation d'ornements empruntés aux rameaux des plantes qui se recourbent en volutes et en feuilles d'acanthes (scupture dite en rinceau, très utilisées dans l'architecture grecque et romane,) était beaucoup moins courante avant. Pour le matériau, c'est spécifiquement le pin cembro, appelé également arole, que les artisans-sculpteurs du Queyras utilisent car ce bois, à la belle teinte rouge, est régulier, fin, souple et ne s'écaille pas.





Quelques détails de portes et de façades :









Depuis Saint-Véran, vue sur les hautes montagnes environnantes, dernière image que j'emporte du Queyras :




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