Route [65 km]: Amsterdam-Uitdam-Durgerdam-Hoek van het IJ-Monnickendam-[Marken]-Volendam-Hoorn. Une grande balade sur digue, le long du Markermeer, les cheveux au vent.
La digue s'étend telle un ruban de terre entre l'eau et le ciel.
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En arrivant sur Durgerdam, on approche un très bel espace ouvert à la fois sur la mer et sur les terres : le polder IJdoorn, la Kinselmeer et la pointe extrême du polder : Hoek van 't IJ.
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Photo tirée de siebeswart.photoshelter.com : IJdoornpolder, Kinselmeer, Durgerdam.
Au bout de cette petite presqu'île, se dresse un phare situé dans l'IJmeer. La presque'île est créée en 1701 puis agrandie 1885 lors de la construction de la forteresse Kustbatterij bij Durgerdam qui fait partie de la Ligne de défense d'Amsterdam.
Durgerdam, ancien petit village de pêcheurs encore très authentique, étend son charmant port de plaisance à flanc de digue qui court le long de l'IJsselmeer.
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La nuit du 18 au 19 novembre 1421, le jour de la Sainte-Élisabeth, un violent orage éclate au large de la mer du Nord : les digues cèdent en plusieurs endroits, et les polders de la région en contrebas sont submergés par les eaux. Selon les sources, 17 à 72 villages sont engloutis. C'est l'acte de naissance du lac du Kinselmeer, situé entre Durgerdam et Uitdam. Son nom vient de deux villages, Grote Keynsel et Kleine Keynsel. De nombreux oiseaux viennent y couver.
À gauche : Waterland et Blijkmeerpolder. À droite : Goudriaankanaal et Holysloot. En arrière-plan : Kinselmeer. À l'horizon, Amsterdam, IJburg. Photo tirée de siebeswart.photoshelter.com.
Un peu plus loin, la Uitdammer Die, une crique du Waterland, forme la dernière frontière de la commune d'Amsterdam. Un bac, que l'on appelle au moyen d'une petite cloche, permet de franchir le bras d'eau l'été.
Photo tirée de siebeswart.photoshelter.com.
La route continue et passe le tracé du canal de Goudriaankanaal qui devait relier IJdoorn (Durgerdam) et Marken, en traversant le Waterland, pour établir une liaison stratégique entre Amsterdam et la Zuiderzee. Les travaux, commencés en 1826, font d'abord l'objet de conflit entre la ville d'Amsterdam et les autres parties, puis d'une grève en 1828. Amsterdam se déclare alors prête à investir dans l'aménagement de deux nouvelles zones portuaires, les Westerdokken et Oosterdokken, en échange de quoi le projet du canal est abandonné. Les travaux du Goudriaankanal ne seront jamais achevés.
25 km plus loin, Monnickendam apparaît. La petite ville, tout comme Volendam, est située sur la Gouwzee, la partie du Markermeer comprise entre la presqu'île de Marken et la région de Waterland. La Gouwzee est très peu profonde et sur ses eaux très claires, s'affairent de nombreux canards. Le temps est resplendissant, le vent nous porte sur nos deux roues.
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Via le Hoogedijk, on arrive ensuite à Volendam. Les belles maisons vertes aux toits rouges et le joli port d'où on peut prendre le bac pour Marken, rendent une impression tres pittoresque. Malgré tout, l'ambiance est très, trop touristique. Nous passons vite, non s'être régalés de quelques spécialités de poisson - anguille fumée, kibbeling - dont la ville est l'emblème dans tous le pays.
La route se poursuit à travers une campagne typiquement hollandaise : petis canaux bordés d'arbres, polders, digue, sous la lumière tombante de cette fin d'après-midi.
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C'est par l'IJsselmeerdijk que l'on atteint la destination finale : Hoorn.
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Au loin, le Hoofdtoren, ancienne forteresse de défense.
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