Mélangeant Art Déco, Post- et Ultra-modernisme, Dynastie Song, Tudor Revival et Kitsch, l'architecture de Shanghai est un régal pour l'œil et l'esprit. Il faut le dire : on retient un moment son souffle quand on pose pour la première fois les yeux sur la skyline de la ville. Shanghai a vécu depuis les années 90 le plus grand boom architectural que le monde est jamais connu. Les échelles et la densité sont impressionnantes. Mais cette explosion architecturale ne détonne pas autant qu'on pourrait le croire dans l'histoire de la ville : elle fait écho à celle qu'elle a connu un siècle plus tôt, et la juxtaposition des bâtiments historiques et des tours de verre et d'acier avant-garde crée un magnifique environnement.
Pendant les 40 ans qui suivent l'arrivée du Parti Communiste au pouvoir en 1949, les constructions s'arrêtent totalement. Dans les années 90, lorsque les restrictions sont levées, c'est une véritable capsule dans le temps qu'offre la ville. Beaucoup de bâtiments sont alors détruits pour ériger des autoroutes et des grattes-ciels. Certains sont épargnés - un temps, du moins. Dommage ? Quelque part, oui. Mais l'âme de Shanghai a toujours été la modernité. Dans les années 20 et 30, la ville adopte sans effort les idées et styles venus de l'occident, et les intègre dans sa culture locale. C'est ce qui lui vaudra son surnom de Paris de l'Orient.
Pendant les 40 ans qui suivent l'arrivée du Parti Communiste au pouvoir en 1949, les constructions s'arrêtent totalement. Dans les années 90, lorsque les restrictions sont levées, c'est une véritable capsule dans le temps qu'offre la ville. Beaucoup de bâtiments sont alors détruits pour ériger des autoroutes et des grattes-ciels. Certains sont épargnés - un temps, du moins. Dommage ? Quelque part, oui. Mais l'âme de Shanghai a toujours été la modernité. Dans les années 20 et 30, la ville adopte sans effort les idées et styles venus de l'occident, et les intègre dans sa culture locale. C'est ce qui lui vaudra son surnom de Paris de l'Orient.
Lilong et Shikoumen
L'architecture la plus typique de Shanghai reste celle formée par les quartiers appelés lilong (ou longtang et leurs shikoumen, les allées. Le premier de ces quartiers est construit pendant la Rebellion de Taiping (1853-64) lorsque de nombreux immigrants affluent des autres provinces de Chine et se réfugient dans les concessions internationales réputées sûres. Les lilongs forment alors un fabuleux hybrides des styles occidentaux et orientaux: basées sur la cour chinoise classique du sud, les bâtiments de briques rouges ont plusieurs étages, des décorations extérieures typiquement occidentales et des porches. Une allée principale, disposant d'une entrée sur les deux côtés de la rue peut être fermée par des portails en fer, distribue des allées plus petites qui forme un bloc. Les allées de ce bloc sont arrangées selon un quadrillage stricte. On peut toujours entrer, et en jetant un coup d’œil dans ces ruelles, on découvre toute une vie de quartier : les uns jouent aux cartes ou au mahjong, les autres vaquent à leur repas ou s'interpellent d'un porche à l'autre ; certains épluchent des oignons de printemps â même le trottoir et une grand-mère touille dans sa casserole sur le palier de sa porte. Les allées sont considérées comme une extension des dépendances intérieures. On voit des vêtements sécher sur les installations électriques publiques, des manteaux et des sous-vêtements pendre dans les rues.
L'architecture la plus typique de Shanghai reste celle formée par les quartiers appelés lilong (ou longtang et leurs shikoumen, les allées. Le premier de ces quartiers est construit pendant la Rebellion de Taiping (1853-64) lorsque de nombreux immigrants affluent des autres provinces de Chine et se réfugient dans les concessions internationales réputées sûres. Les lilongs forment alors un fabuleux hybrides des styles occidentaux et orientaux: basées sur la cour chinoise classique du sud, les bâtiments de briques rouges ont plusieurs étages, des décorations extérieures typiquement occidentales et des porches. Une allée principale, disposant d'une entrée sur les deux côtés de la rue peut être fermée par des portails en fer, distribue des allées plus petites qui forme un bloc. Les allées de ce bloc sont arrangées selon un quadrillage stricte. On peut toujours entrer, et en jetant un coup d’œil dans ces ruelles, on découvre toute une vie de quartier : les uns jouent aux cartes ou au mahjong, les autres vaquent à leur repas ou s'interpellent d'un porche à l'autre ; certains épluchent des oignons de printemps â même le trottoir et une grand-mère touille dans sa casserole sur le palier de sa porte. Les allées sont considérées comme une extension des dépendances intérieures. On voit des vêtements sécher sur les installations électriques publiques, des manteaux et des sous-vêtements pendre dans les rues.
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